vendredi 30 décembre 2016

Harry Potter et l'enfant maudit

"L'amour rend aveugle. Tous les deux, nous avons essayé de donner à nos fils non pas ce dont ils avaient besoin, mais ce dont nous avions besoin. Nous étions si occupés à réécrire notre propre passé que nous avons saccagé leur présent."


Auteurs : J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne
Titre VO : Harry Potter and the Cursed Child
Traduction : Jean-François Ménard
Edition : Gallimard Jeunesse
Genre : Théâtre
Date de parution : 14 octobre 2016
Nombre de pages : 341
Prix : 21 €
Prix Kindle : 14,99 €


Présentation de l'éditeur

Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu.
Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.


Mon Avis



J'avais lu la VO Harry Potter and the Cursed Child, peu après sa sortie le 31 juillet dernier. Je n'avais pas écrit de chronique parce que j'avais peur de ne pas avoir compris certains passages, n'étant pas habituée à lire en anglais. J'avais juste écrit furtivement le 08 août dernier que je n'avais pas retrouvé le charme de la saga. Mais maintenant que j'ai lu la version française, qu'en ai-je vraiment pensé ?

La scène 1 de l'acte I se déroule 19 ans après la bataille de Poudlard, là où le dernier volume de la saga Harry Potter nous avait laissés. Nous faisons connaissance avec les enfants de Harry, Ginny, Ron et Hermione. Albus, le deuxième fils de Harry et de Ginny, fait sa première rentrée à Poudlard et se montre particulièrement inquiet. Rose, la fille de Hermione et de Ron, confiante, ressemble en tout point à sa mère. Puis, il y a Scorpius, le fils de Drago Malfoy. Tout de suite, entre ce dernier et Albus débute une solide et belle amitié. Peu après la rentrée, le temps s'accélère et le fossé grandit entre Harry et Albus. Ils n'arrivent plus à s'entendre et les terribles mots qu'ils s'échangent ne manquent pas de les blesser l'un l'autre. Albus va alors entreprendre une folle aventure en compagnie de Scorpius, ce qui les mettra tous en danger.

Tout d'abord, la pièce de théâtre m'a tout l'air d'être époustouflante tant l'action et les décors sont nombreux et variés. Il ne faut pas considérer cette huitième histoire comme un roman, mais comme une pièce de théâtre. Malgré les didascalies, le script demande tout de même à nous, lecteurs, de solliciter notre imagination, et nos souvenirs, nos connaissances de l'univers Harry Potter (notamment concernant les sortilèges et leurs fonctions).

Toute l'histoire repose sur les mésententes entre Harry et Albus. Un père qui a sauvé le monde mais qui reste maladroit dans ses propos, et d'un côté un adolescent qui tente de trouver sa place auprès de ce père imposant malgré lui. Les personnalités de ses deux personnages restent cohérentes. Albus est, il est vrai, agaçant par moments, tout comme son père à son âge...

Néanmoins, Hermione et Ron ne sont pas à la hauteur de leurs personnages romanesques. Ron est selon moi cantonné à un rôle comique, à l'humour peu crédible. Hermione commet une erreur monumentale, une faute que la Hermione de la saga n'aurait à mon sens jamais commise. De plus, Luna et Neville sont absents de la pièce. Neville a beau être mentionné, mais il n'apparaît pas alors qu'il est l'un des héros de la bataille de Poudlard... J'ai trouvé cela dommage.

Les personnages que j'ai particulièrement adorés sont sans aucun doute Drago et Scorpius. J'ai trouvé le premier touchant par moments, et plus mature que Harry. Quant à Scorpius, c'est simplement l'ami qu'on aurait voulu avoir ado. Il est positif, drôle, loyal et honnête. J'ai vraiment apprécié ce personnage, comme beaucoup de lecteurs.

Pour conclure, Harry Potter et l'enfant maudit m'a permis de me replonger dans cet univers qui continue de m'enchanter et de me faire rêver. Même si le script a des défauts, la pièce de théâtre doit être une réussite. A défaut de voir la pièce, si on revoyait tous les films de la saga, ou encore mieux, si on relisait toute la saga ? C'est une bonne résolution pour 2017, non ? ^^


Ma note : 16/20

A bientôt pour une prochaine chronique ^^




2 commentaires:

  1. J'ai passé un très bon moment avec cette pièce. Je pense aussi que ça doit être remarquable sur scène ! Sinon, de mon côté, j'ai toujours un Harry en cours. Sur papier, je suis vais bientôt relire le 2ème dans sa version illustrée. En audio, je suis au 30ème chapitre du 5ème :-) Comment vivre sans Harry ? Moi, je ne sais pas ! Les films tournent aussi régulièrement, évidemment :-) :-)

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    1. Je cherche à me procurer Harry Potter à l'école des sorciers version illustrée mais il semble difficile à trouver en ce moment... Effectivement, la vie serait bien triste sans Harry ! J'espère que la pièce de théâtre sortira en DVD :)

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