Le Throwback Thursday livresque est un nouveau rendez-vous inspiré du "Throwback Thursday" d'Instagram, et créé par le blog BettieRose Books.
Le principe est simple : on partage chaque jeudi une lecture qui correspond à un thème donné.
Le récapitulatif des liens se trouve sur le blog BettieRose Books.
Le thème de cette semaine est :
Un livre dont je n'aimais pas la couverture
et pourtant...
Un roman éblouissant sur la liberté de l'enfance, la nature et l'insoumission. Ou comment Gaspard, l'enfant de la forêt rencontre les personnages légendaires de la Caravane à Pépère qui défraya la chronique au début du XXe siècle.
Gaspard fuit dans la forêt. Il est accompagné d'un chien. Il a peur, il a froid, il a faim, il court, trébuche, se cache, il est blessé. Un homme le recueille. L'enfant s'en méfie : ce Jean-le-blanc est-ce un sorcier, un contrebandier, un timbré ? Une bande de saltimbanques surgit un beau matin. Ils apportent douze vipères pour que Jean-le-blanc en fasse des potions. L'enfant décidera, plus tard, de s'enfuir avec eux.
Cette aventure s'inspire d'un fait historique. En 1907, Georges Clémenceau crée les Brigades du Tigre pour en finir avec " ces hordes de pillards, de voleurs et même d'assassins, qui sont la terreur de nos campagnes ". Au mois de juin, la toute nouvelle police arrête une soixantaine de voleurs, bohémiens, trimardeurs et déserteurs réunis sous la bannière d'un certain Capello qui terrorisait et pillait la population en se faisant appeler la Caravane à Pépère. La démonstration de force de Clémenceau aboutira au final deux mois plus tard à de petites condamnations pour les menus larcins de
Cette aventure s'inspire d'un fait historique. En 1907, Georges Clémenceau crée les Brigades du Tigre pour en finir avec " ces hordes de pillards, de voleurs et même d'assassins, qui sont la terreur de nos campagnes ". Au mois de juin, la toute nouvelle police arrête une soixantaine de voleurs, bohémiens, trimardeurs et déserteurs réunis sous la bannière d'un certain Capello qui terrorisait et pillait la population en se faisant appeler la Caravane à Pépère. La démonstration de force de Clémenceau aboutira au final deux mois plus tard à de petites condamnations pour les menus larcins de
cette confrérie errante de bras cassés.
"Je l'ai gardée au chaud cette histoire qui poussait, qui grimpait en nœuds de ronces dans mon ventre en reliant, sans que j'y pense, mes rêves les plus sauvages venus de l'enfance et le muscle de mon indignation. Alors j'ai voulu écrire la ruade, le refus, le recours aux forêts", explique Thomas Vinau à propos ce quatrième roman puissant, urgent, minéral, mûri trois ans durant.
"Je l'ai gardée au chaud cette histoire qui poussait, qui grimpait en nœuds de ronces dans mon ventre en reliant, sans que j'y pense, mes rêves les plus sauvages venus de l'enfance et le muscle de mon indignation. Alors j'ai voulu écrire la ruade, le refus, le recours aux forêts", explique Thomas Vinau à propos ce quatrième roman puissant, urgent, minéral, mûri trois ans durant.
La conclusion de ma chronique : "Le Camp des autres est un roman sublime sur la liberté, sur ces exclus qui se refugient dans la forêt, un lieu tantôt effrayant, tantôt accueillant, un lieu où "il n'existe pas de maître". Ce roman est également une quête d'identité avec ce personnage de Gaspard qui tente de reconstruire sa vie après avoir subi la violence de son père. Le Camp des autres rend hommage aux exclus en mentionnant la bande de la Caravane à Pépère, poursuivie par les Brigades du Tigre de Clémenceau. On ne peut évidemment pas s'empêcher de faire le rapprochement avec notre époque à nous, à tout ce qui se passe actuellement...
Un roman magnifique écrit par un virtuose des mots."
Je vous souhaite de très belles lectures.
A bientôt pour une prochaine chronique ^^
Coucou ma coupinaute !
RépondreSupprimerEn effet la couverture est minimaliste. Me connaissant, c'est un livre sur lequel je n'accorderais aucun regard.
Bisoussssss
Minimaliste et du coup qui n'attire pas le regard. Pourtant, c'est parfois derrière ces couvertures blanches qu'on trouve des joyaux !
RépondreSupprimerJe trouve toujours dommage le choix de ces couvertures vraiment trop simple! Surtout si elle renferme un très bon livre!
RépondreSupprimerDommage que de jolies petites pépites se cachent derrière des couvertures toute blanche !
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